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L’UX est devenue hyper importante ! (y compris pour le référencement)

Un utilisateur qui n’a pas une bonne expérience sur votre site va le quitter, ne le conseillera pas et n’y reviendra plus…

Et pire : cela pénalisera le référencement.

Alors, avec Orson.io qui a collaboré à cet article, nous avons essayé un paquet d’astuces et de méthodes. Nous les avons toutes comparées afin d’établir une liste de celles qui fonctionnent le mieux auprès des utilisateurs.

C’est cadeau : les meilleures astuces pour améliorer l’expérience de vos utilisateurs et prolonger leur visite sur votre site. C’est un sujet majeur pour votre stratégie digitale !

Si vous suivez tous ces conseils, vous aurez la solution à tous ces problèmes :

  • comment faire rester les internautes sur mon site ?
  • comment augmenter le nombre de pages vues par visite ?
  • comment augmenter le temps passé sur le site ?
  • comment réduire le taux de rebond ?
  • comment augmenter le taux de conversion sur mon site ?

Bref, que du bon 🙂

Voici le programme :

  1. les conseils d’ordre visuel
  2. les conseils sur l’utilisabilité
  3. les conseils sur l’écriture
  4. comment mesurer les progrès

Améliorez le visuel !

Images page web

Images page webL’expérience visuelle d’un utilisateur est très importante. Un beau site rendra l’expérience d’un utilisateur plus agréable, ce qui lui donnera envie d’y rester. Mais qu’est-ce qu’un « beau site » ?

1 Une bonne qualité de visuels

Une bonne expérience visuelle passe par une bonne qualité des images, photos, vidéos et tout autre visuel.

Une interface présentant des images, des vidéos ou encore des logos de mauvaise qualité, fera fuir les internautes. Et cela même si les choix graphiques sont intéressants et bien pensés.

Sans compter qu’une bonne qualité visuelle est gage de pertinence et de sérieux pour les utilisateurs. Chez Orson, on a remarqué que c’est particulièrement vrai pour la création de portfolio.

Au fait, les visuels ne se résument pas aux images : la vidéo a « explosé » sur Internet. YouTube est le deuxième moteur de recherches après Google. Et ce n’est pas pour rien…

Les internautes apprécient les explications vidéos. Alors illustrez vos propos grâce à ce format, ou déclinez vos contenus en vidéos. Cela améliorera l’UX et augmentera le temps passé par vos visiteurs sur votre site. Car lorsqu’un visiteur visionne une vidéo sur votre site, cela compte comme du temps passé sur votre site, même si la vidéo provient en réalité de YouTube.

A propos des vidéos, je vous propose 2 bonus : comment référencer vos vidéos dans YouTube et le livre pour développer votre audience YouTube.

2 Une interface aérée et épurée

Si vous avez de belles images de bonne qualité, cela ne signifie pas que vous devez en abuser. Restez raisonnable, essayez de ne pas oppresser vos visiteurs avec une surcharge visuelle !

Ceci vaut aussi pour la pub : si vous en mettez trop, l’expérience utilisateur chute (gêne visuelle, ralentissement, énervement lié au caractère commercial intrusif, etc.).

Dans le genre à éviter absolument :

  • pas de musique qui se déclenche toute seule (ou de vidéo avec le son)
  • pas de sliders ou carrousels qui s’enchainent automatiquement
  • pas de Flash ou de pop-up
  • pas de contenu qui exige l’installation d’un plugin spécial

On remarque que les designs aérés fonctionnent de mieux en mieux : on espace, on épure, afin d’offrir à nos utilisateurs un confort visuel et donc une meilleure expérience, en leur évitant un encombrement visuel.

Regardez le design de la page d’accueil d’Apple :

Interface épurée d'Apple

L’interface du site web d’Apple est toujours très aérée et épurée

Sachez que le design d’un site crée son ambiance. Or, sur Internet, après une journée bien remplie, les visiteurs n’ont pas envie de se sentir oppressés par trop d’informations visuelles…

En plus des images ou des vidéos, intercalez votre texte avec d’autres éléments spéciaux qui facilitent la lecture et attirent le regard. Par exemple :

  • une citation (la fameuse balise blockquote)
  • un encadré qui résume un autre contenu et lui fait un lien
  • une incitation à partager une phrase sur les réseaux sociaux (j’utilise Social Warfare Pro pour ça, c’est très efficace avec Twitter)
  • une bannière qui renforce la structure des articles longs

Attention avec le texte, il faut respecter les règles décrites dans le point suivant.

3 Une typographie adaptée

Le choix de la typographie est lui aussi très important, il influe la cohérence visuelle d’un site. Selon Wikipédia :

La typographie est l’art et la manière de concevoir et de se servir des caractères : choix de la police, choix de la fonte et de la mise en page, indépendamment de la technique de publication (impression, affichage sur écran, etc.)

Optez pour une typographie simple, sans trop de fantaisies. Il est plus judicieux de favoriser la lisibilité d’une police à son originalité et son design.

Par exemple les fontes scriptes, bien que très belles de part leur touche personnelle, défavorisent la lecture. Il est préférable de les utiliser pour des textes très courts et expressifs.

Typographies déconseillées

Typographies déconseillées

Alors, à part si votre objectif n’est pas d’être lu, optez pour des typographies classiques (exemples chez Google), elles simplifieront l’utilisation de votre site.

Typographies conseillées

Typographies conseillées

Dernier point : ne multipliez pas les polices de caractères, limitez-vous à 2 maximum.

Améliorez l’utilisabilité !

UX Design

UX DesignL’utilisabilité est le 2ème point qu’il faut garder à l’esprit lors de la conception de l’ergonomie de votre site. Pour offrir une simplicité d’utilisation, il faut rendre la navigation « intuitive ». Mais c’est quoi concrètement ? Réponse avec les astuces qui suivent…

4 Une structure simple

Commençons par la base de votre site : sa structure.

Un site à la structure complexe ne pourra jamais être simple d’utilisation. Votre arborescence doit être pensée de manière à ce qu’un utilisateur s’y retrouve facilement. Créez un menu, des catégories qui en découlent et des sous-catégories après chacune des catégories.

En plus, c’est utile aussi pour le SEO. Car au même titre qu’un utilisateur, Google explore plus rapidement votre site et comprend mieux son arborescence. Et si vous reliez intelligemment vos pages entre elles (notion de silos thématiques), votre référencement naturel sera meilleur.

Le conseil pratique : vérifiez que vos pages stratégiques sont accessibles en peu de clics (il y a une relation forte entre profondeur et efficacité SEO).

On vient de voir la structure du site, passons à la structure d’un texte.

5 Des sommaires

Vos articles doivent nécessairement suivre un plan. Sur le web on utilise une structure avec différents niveaux de titres H1, H2, H3, etc.

Alors pourquoi ne pas faire un sommaire automatique ? Un utilisateur pourra se rendre à une partie du texte (un H2, un H3…) , en cliquant directement sur le nom de la partie affiché dans le sommaire.

Rien de mieux pour lui faciliter la vie !

C’est ce que j’utilise sur les dossiers de WebRankInfo : le sommaire est visible dans la barre latérale sur ordinateur, sur les articles de taille importante.

Pour de longs contenus rédactionnels, la présence d’un sommaire automatique est d’autant plus conseillée. Pour un utilisateur pressé, désireux de se rendre directement à la conclusion, pouvoir sauter 5 parties du texte en cliquant sur la conclusion, est un avantage et un gain de temps.

En parlant de gain de temps… La suite est capitale !

6 Un site au chargement (très) rapide

Vitesse web

Vitesse webAvez-vous remarqué à quel point nous sommes tous impatients face à nos écrans ? Rien de plus irritant qu’un site internet lent et une page qui ne charge pas.

Alors vérifiez la vitesse de chargement de votre site.

Selon une étude de Google de 2016 (non disponible désormais) :

Sur mobile, au-delà de 3 secondes d’attente, la moitié des internautes quittent votre site !Click to Tweet

Pour réduire cette vitesse de chargement:

  • Optimisez le poids de vos images. Pour cela, importez uniquement des images aux formats PNG, GIF ou JPEG et compressez-les avec un outil adapté. Sur WebRankInfo j’utilise ImageRecycle (lien aff., présenté ici) ; j’ai opté pour un paramétrage qui ne réduit pas la qualité des images.
  • Limitez les codes Javascript. Par exemple, surveillez vos plugins inclus dans vos pages pour ne garder que ceux qui présentent une réelle utilité.
  • Utilisez impérativement un système de mise en cache (côté serveur)
  • Assurez-vous d’avoir un bon hébergeur.

Pour savoir ce qui ralentit le plus vos pages, testez-en plusieurs sur différents outils :

  • PageSpeed Insights de Google : gratuit, en anglais, page par page
  • Toujours en anglais : Pingdom ou GTMetrix pour analyser le temps de chargement des pages
  • En français, je recommande Dareboost (lien aff., gratuit ou payant, surveillance de pages, analyse de plusieurs pages)

Soyez aussi mobile friendly et testez le format AMP.

Être Mobile Friendly c’est adapter et optimiser l’utilisation de son site sur Mobile. Inutile de vous dire qu’avec la hausse du taux d’utilisation d’Internet en version mobile, être mobile friendly est très important. C’est pourquoi passer en AMP est une piste à étudier.

AMP signifie Accelerated Mobile Pages. Ce format sert à accélérer le chargement des pages d’un site sur mobile. D’après Google (source) :

En moyenne un résultat au format AMP se charge en moins d’une seconde seulement, avec 10 fois moins de données à télécharger.Click to Tweet

Sachez que là encore, l’UX quant à la rapidité de votre site impactera votre SEO. Une mauvaise expérience utilisateur, entraînera son départ précipité et augmentera donc votre taux de rebond. Or, un taux de rebond élevé n’est pas bon signe En termes de référencement. Google considérera que votre contenu n’est pas pertinent puisque les internautes referment vos pages plus vite qu’ils n’y sont arrivés, sans rien consulter.

7 Adapté à tous les supports

Responsive Design

Responsive DesignD’ailleurs être mobile friendly c’est aussi rendre son design responsive. C’est à dire, avoir un design qui s’adapte parfaitement à tous types de supports et surtout au support mobile.

Vous imaginez bien que tous les designs ne s’adaptent pas automatiquement à des écrans qui présentent 80% d’espace en moins.

Un utilisateur qui arrive sur une page internet qui ne s’adapte pas à son écran, la referme immédiatement.

Google a d’ailleurs pris la décision de considérer le contenu d’un site dans sa version mobile comme prioritaire par rapport à sa version desktop.

Alors, testez l’affichage de votre site sur tablette et mobile au plus vite.

8 Ajoutez des liens vers d’autres pages du site

Liens entre pages

Liens entre pagesNe faites un lien que si cela apporte quelque chose à l’internaute. Naturellement, ce lien doit pointer vers une page de la même thématique, par exemple pour approfondir le sujet. En gros, suivez la logique des silos thématiques (ou cocons sémantiques).

L’ancre de texte (anchor text, c’est-à-dire le texte qui est cliquable) doit sembler vraiment naturelle au lecteur. Il doit comprendre à l’avance ce qu’il va trouver s’il clique.

Vérifiez régulièrement 100% des liens (internes et externes) pour éviter les liens cassés. Testez gratuitement jusqu’à 10.000 pages de votre site avec mon outil RM Tech (il faudra la version payante pour avoir le détail).

Comme cela vous arrivera forcément un jour, anticipez en créant une belle page 404 personnalisée.

Globalement ce n’est pas gênant de faire des liens vers d’autres sites, mais évitez de le faire au début de l’article…

Certains liens sont plus importants que les autres, comme vous allez le découvrir dans le conseil suivant.

9 Des Call To Action (CTA)

Les CTA (Call-to-Action) sont des boutons qui appellent le visiteur à « agir », outil essentiel du marketing digital.

Par exemple si vous souhaitez l’inciter à acheter un produit, vous placerez un bouton « Acheter », qui mènera directement à une page de confirmation d’achat, au panier ou autre.

Call To Action

Exemple de CTA : lien ajouter au panier

La question de l’emplacement des CTA est à étudier sérieusement. Il faut placer le bouton de façon à ce qu’il soit visible. Il faut que son emplacement au sein du contenu de la page amène le lecteur à cliquer naturellement dessus.

Plus il y aura de clics, plus vous pourrez augmenter le taux de transformation et donc votre chiffre d’affaires !

Pour reprendre l’exemple du produit que l’on souhaite vendre, selon la configuration de la page, le bouton « acheter » sera juste en-dessous ou juste à droite. Pourquoi ? Car l’œil du lecteur ira de haut en bas ou de gauche à droite. Il voit le produit et l’acheter seulement ensuite. Il est donc naturel d’organiser la page de cette façon. Sinon il verra le bouton acheter, sans faire le lien évident avec le produit, puis verra le produit mais ne retournera pas sur ses pas pour l’acheter.

Remarque : comme vous l’aurez compris, si dans votre cas le texte s’écrit de droite à gauche, tout s’inverse !

Optez pour des couleurs contrastées, afin de faire ressortir l’action proposée.

Indiquez clairement le bénéfice pour l’utilisateur, utilisez des termes positifs sur le lien ou le bouton.

Attention : puisque les CTA servent à mettre en avant des éléments importants, il ne faut pas en mettre trop. Cela leur ferait perdre leur efficacité.

10 De l’interaction pour rassurer les visiteurs

L’interaction est un excellent moyen de mettre l’utilisateur en confiance et de le persuader par la même occasion de l’intérêt qu’il trouvera à rester sur votre site.

Je vais vous donner 2 astuces à ce niveau.

La première est de mettre en avant l’espace « commentaires » de chaque page.

En plus de lui permettre de laisser un avis, l’internaute peut aussi prendre connaissance des avis des autres et donc de juger la pertinence de votre contenu. Si les commentaires sont globalement positifs et/ou s’il remarque que vous prenez le temps d’y répondre de façon constructive, il aura plus tendance à garder en mémoire une bonne expérience de votre site.

Cerise sur le gâteau : si les commentaires laissés sont intéressants et constructifs, il passera du temps à en prendre connaissance. Il restera donc plus longtemps sur votre site.

La seconde astuce concerne les partages sur les réseaux sociaux.

Dans cette même dynamique de rassurer le visiteur, vous pouvez utiliser des boutons ou compteurs de partage vers les réseaux sociaux.

Parfois, on les retrouve sous le titre ou l’introduction du contenu, avec un compteur à côté de chacun d’eux : c’est un bon moyen de prouver la pertinence d’un contenu.

Compteurs partages réseaux sociaux

Afficher des compteurs des partages de l’article sur les réseaux sociaux renforce l’idée qu’a priori il s’agit d’un contenu de qualité

D’un point de vue psychologique, voir qu’un contenu a souvent été partagé est rassurant. Cela donne plus envie à l’utilisateur de passer du temps sur la page.

Bien sûr, cette astuce ne fonctionne que lorsque le contenu en question compte un nombre de partages considérable.

Dans les dossiers de WebRankInfo, les boutons de partage suivent tous ces conseils. L’outil utilisé (Social Warfare Pro) permet de définir à partir de combien de partages le compteur est affiché : pratique !

Note : placer les boutons au début d’un article n’exclut pas la nécessité de les retrouver plus bas. Les placer en haut ne sert qu’à rassurer l’internaute afin qu’il reste sur votre page, les placer en bas sert à les pousser à partager le contenu ! Et avoir un grand nombre de partages est un objectif à ne pas perdre de vue.

Travaillez la rédaction !

Rédaction

RédactionLa partie purement rédactionnelle est souvent sous-estimée. Pourtant, il suffit d’appliquer quelques méthodes efficaces de rédaction web et de content marketing pour scotcher vos lecteurs et les faire dévorer vos contenus. Découvrez-les tout de suite !

11 Soignez l’introduction

Dès le début de la page, le lecteur doit comprendre ce qu’il va trouver et surtout être rassuré sur le fait qu’il est au bon endroit. C’est particulièrement vrai sur un (long) article.

Le contenu principal doit être clairement affiché dès le début, au-dessus de la ligne de flottaison (above the fold).

Il existe plusieurs méthodes, pour ma part j’aime bien celle de Brian Dean : APP (Agree, Promise, Preview). En gros, voici la recette pour démarrer vos articles :

  1. commencez par exposer quelque chose avec laquelle vos auditeurs vont être d’accord. Par exemple, un problème auquel ils sont certainement confrontés
  2. ensuite, faites une promesse : vous allez les aider à régler ce problème. Evidemment, il faudra effectivement le faire 😉
  3. enfin, terminez par donner un aperçu de cette solution (que le lecteur trouvera tout au long de l’article)

Voici ce que ça donne :

Technique Agree Promise Preview (APP)

Technique Agree Promise Preview (APP)

12 Donnez envie de lire la suite

Votre style doit être dynamique : n’hésitez pas à poser des questions, à demander l’avis du lecteur (et même à proposer de l’aider).

Mais le plus important est de soigner le style en ajoutant des phrases qui donnent envie de lire la suite. Evidemment, je vais vous détailler comment le faire 😉

Brian Dean recommande d’utiliser les Bucket Brigades. Il s’agit de mots ou bouts de phrases ajoutés à des endroits précis du contenu (pile poil là où le lecteur risque d’abandonner la lecture) qui donnent justement une envie irrésistible de lire la suite.

OK mais quels mots concrètement ?

Voici ceux qu’il préfère :

  • Voici ce que je propose :
  • À présent :
  • Au final, l’essentiel c’est quoi ?
  • Vous pourriez vous demander :
  • C’est fou :
  • Ça va mieux / C’est pire :
  • Mais il y a un hic :
  • Tu veux savoir le meilleur ?

Un autre élément indispensable est de susciter de l’émotion.

En français, lisez par exemple les conseils d’André Dubois :

Décrivez ce que votre lecteur ressent, et il voudra en savoir plus. Connectez-vous émotionnellement. EMPATHIE.

Lui aussi conseille d’annoncer la suite, pour que le lecteur ait envie d’en savoir plus.

Toujours dans la même optique, utilisez des mots puissants, à adapter selon votre contexte.

J’ai aussi trouvé sur LinkedIn Christopher Piton qui parle des « mots d’influence » et incite à « secouer son audience ». C’est la même idée !

Avant d’apprendre comment éviter de décevoir le lecteur, partagez l’astuce sur Twitter :

Pour que les internautes restent sur votre site et lisent vos articles, ajoutez des phrases qui donnent envie de lire la suite, comme ici :Click to Tweet

13 Evitez les déceptions

D’abord, une règle d’or est de ne pas faire de fausse promesse. Le pire étant un titre ultra accrocheur, renforcé par l’extrait affiché dans les SERP, menant à un article qui ne correspond pas à la promesse.

L’internaute s’en rend vite compte et se met à détester votre site. Il le quitte rapidement et revient en arrière dans les résultats de Google (SERP Bounce Back). C’est le pire signal à envoyer à Google !

Autre point : vérifiez si votre page ne se positionne pas sur des mots-clés non pertinents. Pour ça, regardez dans Google Search console la liste de vos mots-clés qui génèrent du trafic. Vous pouvez segmenter par page, comme je l’explique dans cette vidéo :

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Mesurez les progrès !

Analytics

AnalyticsSi vous appliquez ces conseils, les internautes resteront plus longtemps sur votre site, le taux de rebond va baisser et le nombre de pages vues par session va augmenter. Voici comment le mesurer, histoire de vous encourager…

Qu’est-ce que le taux de rebond ?

Cet indicateur indique le pourcentage de sessions (visites) pour lesquelles l’internaute n’a eu qu’une seule interaction avec le site. Souvent, on résume le taux de rebond au pourcentage de visites à une (seule) page vue.

Comme je l’explique ci-dessous, pour certains types de contenus un taux de rebond élevé est associé à un échec, mais ce n’est pas si simple. En effet, l’internaute peut avoir été satisfait dès la 1ère page, sans avoir à en consulter d’autres.

Qu’est-ce qu’un bon taux de rebond ?

Rebond

RebondIl n’existe pas de valeur universelle, surtout que ça dépend beaucoup du type de site. D’ailleurs, c’est ridicule de le calculer de façon globale, il est plus intelligent de le mesurer par page ou pour un ensemble de pages du même type.

  • Pour un site ecommerce, un taux de rebond acceptable est situé entre 30% et 50% (des études indiquent parfois entre 40% et 60%).
  • Pour un blog ou un site éditorial, le taux de rebond peut être très élevé (70%) sans que ce soit forcément alarmant.

Comment faire les mesures ?

Dans votre outil de mesure d’audience (par exemple Google Analytics), suivez ces indicateurs (KPI) :

  • nombre de pages vues par session (= visite)
  • taux de rebond par page
  • temps passé sur le site

Faites mieux en ajoutant un suivi précis de toutes les actions proposées à l’internaute, par exemple le remplissage d’un formulaire ou le clic sur un lien sortant (voir la doc ici). On appelle ça faire du tracking, c’est indispensable quel que soit votre site (e-commerce, blog, contenu éditorial, petites annonces).

Enregistrez un événement pour chaque action et suivez le nombre d’événements par jour ou semaine. Si besoin, consultez l’aide de Google Analytics.

S’il s’agit d’événements stratégiques pour votre site, associez-y des objectifs (voir la doc ici).

Si vous avez du mal avec Analytics, posez votre question dans le forum.

Autres indicateurs

En plus des données de web analytics, vous pouvez également faire le suivi :

  • des partages de vos articles
  • du nombre de commentaires
  • des backlinks (regardez dans Search Console ou utilisez un outil de suivi avancé)

Quels autres éléments surveillez-vous ? Dites-le dans les commentaires…

Pour résumer

Pour qu’une UX incite vos visiteurs à rester et à les fidéliser pour revenir sur votre site, voici donc les bonnes pratiques à appliquer :

  1. Une bonne qualité de visuels
  2. Une interface aérée et épurée
  3. Une typographie adaptée
  4. Une structure simple
  5. Des sommaires
  6. Un site au chargement (très) rapide
  7. Adapté à tous les supports
  8. Des liens vers d’autres pages du site
  9. Des Call To Action (CTA)
  10. De l’interaction pour rassurer les visiteurs
  11. Une introduction soignée
  12. Une envie de lire la suite
  13. Pas de déception en arrivant sur la page

Maintenant que vous connaissez ces bonnes manières d’améliorer l’UX et de convaincre vos visiteurs de rester, à vous de créer l’UX la plus efficace pour convaincre vos visiteurs de prolonger leur visite sur votre site.

Bonne chance !

Crédits icônes : Flaticon, licence Creative Commons BY 3.0

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